Ces changements hormonaux sont susceptibles d’engendrer des désagréments dont la nature et l’intensité varie d’une femme à l’autre :
- irritabilité ;
- anxiété ;
- état dépressif ;
- difficultés de concentration ;
- sensibilité émotionnelle accrue, sautes d’humeur ;
- fatigue intense ;
- insomnies ;
- rétention d’eau et fluctuation du poids ;
- douleurs mammaires ;
- acné prémenstruelle ;
- céphalées ;
- ballonnements ;
- crampes abdominales.
On estime qu’environ 50% des femmes en âge de procréer seraient atteintes de SPM, et que 5% présenteraient des formes sévères.
En cas de douleurs abdominales importantes, il convient néanmoins d’écarter la piste de l’endométriose, maladie caractérisée par la présence de tissu utérin en dehors de l’utérus et occasionnant des désordres prémenstruels marqués.
Les causes du SPM sont, elles aussi, plurielles :
- les phénomènes hormonaux semblent être à la racine de la pathologie, en particulier l’hyperoestrogénie relative c’est-à-dire une première étape de surproduction d’oestrogènes concomitante à la baisse des taux de progestérone ;
- un héritage familial est souvent constaté ;
- des carences diverses en omégas 3 et 6, sérotonine, magnésium et calcium pourraient également être impliquées dans le processus.