Pour choisir une crème solaire adaptée à votre type de peau, à votre exposition et à vos activités, plusieurs facteurs sont à prendre ne compte.
Indice SPF
L’indice SPF, Sun Protector Factor ou Facteur de Protection Solaire reflète la photo-protection du produit. Dans le commerce, on retrouve généralement les SPF 15, 20, 30, 50 et 50+. Aucune crème solaire n’est totalement imperméable aux rayons UV, certains traversent tout de même cette barrière. Selon votre phototype, votre sensibilité aux UV est plus au moins forte. Les phototypes clairs doivent se protéger au maximum (SPF 50 à 50+) alors que les phototypes foncés peuvent se permettre des plus petits SPF.
Composition : filtre minéral ou chimique ?
Dans la composition des produits solaires, les éléments responsables de la photo-protection sont appelés filtres solaires. Ils se divisent en deux grandes familles selon leur composition et leur mode d’action : les filtres chimiques/organiques et les filtres minéraux. Les crèmes solaires combinent souvent ces deux types de filtres.
Filtres chimiques/organiques
Les filtres chimiques sont des substances organiques qui pénètrent dans les premières couches de la peau. Ils absorbent partiellement l’énergie des radiations UVA et UVB en modifiant provisoirement leur conformation. Elles concentrent ces radiations et lorsqu’elles retournent à leur forme d’origine, elles libèrent l’énergie accumulée sous forme de chaleur (par évaporation). Cette capacité leur permet de réduire la quantité d’UV qui atteignent les cellules de la peau.
Ces filtres ont certains inconvénients inhérents à leur mode d’action. Il faut que ces filtres aient le temps de pénétrer dans la peau avant d’être réellement efficaces. De plus, ces molécules sont de potentielles allergènes.
Certains filtres chimiques utilisés dans les crèmes solaires protègent des UV mais se décomposent et forment des molécules mutagènes. Ces dernières altèrent l’ADN et peuvent s’avérer cancérigènes à leur tour.
Filtres minéraux
Les filtres minéraux sont des poudres fines, comme leur nom l’indique, minérales qui recouvrent la peau et reflètent les rayons UV. Elles ne pénètrent pas dans la peau et restent en surface. Elles ne sont donc ni des allergènes, ni des perturbateurs endocriniens. Mais elles peuvent être dangereuses si elles sont présentes sous la forme de nanoparticules. Leur qualité réfléchissante s’accompagne malheureusement d’une opacité assez élevée et ces filtres laissent souvent un film blanc peu esthétique à la surface de votre épiderme. Les plus connues sont le dioxyde de zinc et de titane qui font partie des filtres protecteurs autorisés dans les cosmétiques solaires certifiés biologiques.
Impact environnemental
Les crèmes solaires, principalement celles qui contiennent des filtres chimiques, peuvent avoir des conséquences dramatiques sur les milieux naturels, notamment les milieux marins. L’oxybenzone que l’on retrouve encore dans de nombreuses crèmes solaires a la mauvaise réputation de stopper la photosynthèse des espèces marines végétales et de détruire les écosystèmes aquatiques qu’elle contamine. Les filtres minéraux sont moins susceptibles de causer ce genre de dommages environnementaux mais les recherches les plus récentes indiquent qu’elles ne sont pas si inoffensives qu’on ne le croit… Il n’y a donc, pour nous, aucune solution idéale à l’heure actuelle en termes de crème solaire.