Comme toutes les femmes nobles de son temps, Margot, pour accentuer la blancheur naturelle de son teint, avait recourt à des artifices cosmétiques.
“Beaucoup trop d’artifices” au goût de sa belle-mère, la très stricte et austère Jeanne d’Albret !
Marguerite appliquait donc sur son visage toutes sortes de préparations, à base de métaux lourds, pour obtenir son teint exagérément blanc. Une pratique fréquente à la Renaissance, mais non sans dangers !
À l’époque, les nobles “se plâtrent” le visage pour cacher leurs sentiments.
Montrer ses sentiments , c’est laisser apparaître ses faiblesses, montrer une certaine vulnérabilité… Ce qui est inadmissible à l’époque à la Cour !
La Céruse, qui est l’ingrédient le plus utilisé, est du carbonate de plomb qui produit un blanc très prononcé.
Mais Margot avait aussi recourt à des produits à base de mercure.
Ces ingrédients sont particulièrement dangereux : ils brûlent, dessèchent, fendillent la peau. En même temps, ils pénètrent à l’intérieur de la peau, et atteignent les gencives, ce qui provoque un déchaussement des dents !
Les médecins de l’époque avaient conscience du danger, mais comme les effets arrivaient lentement, ils laissaient faire…
Quel dommage que Marguerite de Valois n’ait pas utilisé notre Huile Botanique de Cerise à la place de ces ingrédients toxiques. Elle aurait continuer à faire chavirer le coeur de ses amants beaucoup plus longtemps !