L’origine de la rose de Damas en France
Au Moyen-Âge, lors des croisades, les chevaliers français se rendirent à Damas et ramènent la rose de Syrie. On attribue au chevalier Robert de Brie le mérite d’avoir rapporté Rosa damascena à son retour de croisade vers 1254 dans la ville de Provins. Provins devint ensuite la capitale de la rose française et la ville fait fortune au 13e siècle, répandant la rose partout en France et en Occident. La rose emblématique de la ville est Rosa gallica officinalis, surnommée la “rose des apothicaires”. À cette époque, la rose entrait déjà dans la préparation d’onguents et de remèdes pour la peau.
Culture contemporaine de la rose de damas
Au 17e siècle, sa culture s’étend notamment en Bulgarie, dans la région de Kazanlik, alors sous domination de l’Empire Ottoman. Le pays devient le premier producteur de rose de damas. À la fin du 19e siècle, les plantes et techniques bulgares sont rapatriées en Anatolie dans les régions du Burdur et d’Isparta, faisant de la Turquie le deuxième producteur de parfum de rose de Damas.
Le rosier de damas vit de toujours de façon spontanée en Syrie et au Caucase.